Non les gars, je n’essaye pas d’apprendre à compter en chiffres romains (ma difficulté à déchiffrer ces nombres – oui, toujours à 33 ans – me fait toujours penser à ça !). Je viens juste en catastrophe vous conseiller de courir à l’exposition Volez, Voguez, Voyagez de Louis Vuitton au Grand Palais avant qu’elle ne se termine ce dimanche.

Cette exposition, merveilleusement bien construite, retrace donc l’histoire des baguages de la célèbre Maison au Monogram à travers le temps.

Dans les premières salles, on en apprend beaucoup sur les débuts de Louis Vuitton : son voyage – à pieds ! – qui l’a mené de son Jura natal jusqu’à Paris alors qu’il n’avait que 14 ans ; son apprentissage de layetier-emballeur chez Romain Maréchal ; puis la création en 1854 de son premier atelier parisien rue Neuve-des-Capucines.

On découvre alors, grâce à de nombreuses malles d’archives exposées, comment la Maison Louis Vuitton est devenue, au fil des années, la référence du baguage de voyage. En parallèle de ces pièces exceptionnelles, extrêmement bien conservées et mises en scène, qui nous sont dévoilées, on découvre alors le travail à la fois technique et minutieux requis pour leur confection. De véritables merveilles construite grâce à un travail que je qualifierais d’orfèvres !

Au fil des salles, on découvre un monde est en pleine mutation. Les sociétés évoluent et avec elles, le voyage : des destinations toujours plus lointaines, la naissance de l’aviation, la démocratisation de la voiture et du train, … Face à ces bouleversements, on apprend alors comment la Maison Vuitton a su s’adapter, parfois même se réinventer, tout en gardant au cœur de ses créations son ADN des premiers jours, celui qui fait d’elle la Maison de caractère et d’exception qu’elle est encore aujourd’hui.

Je ne vous en dévoile pas plus les gars, mais vous l’aurez compris, cette expo m’a vraiment enchantée !

Vous trouverez plus d’infos en cliquant là, mais sachez qu’elle se termine ce dimanche 21 février (vviiiiittteee) et qu’elle est gratuite (pas cher). Je vous conseille tout de même de payer l’euro symbolique (pas trop cher non plus) coupe-file qui vous fera sans doute gagner de précieux quarts d’heure d’attente.

Je vous souhaite de vous évader…