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Je t’avais bien dit que j’étais un boulet

L’autre jour, j’ai failli perdre mon string tellement je me suis bidonnée à la lecture des pires hontes de notre amie Manu.

Dans mon commentaire, j’ai eu la bonne idée de lui dire, deux points ouvrez les guillemets : « Merci Manu, j’ai bien ri. Non pas parce ce que je me moque de toi, bien au contraire. On est humain et chacun son lot de bourdes dans le même style. Mes amis m’appellent le boulet, je te laisse deviner pourquoi ;)« 

Autant tourner 7 fois ma langue dans ma bouche, je sais pas faire ; autant il faudrait aussi que j’applique cet adage à mes doigts vois-tu.

Oui parce que figure-toi que Manu, elle m’a mise au défi la bougresse (franchement, je me demande si elle sait à qui elle avait à faire celle-là !).

Et depuis, elle n’arrête pas de réclamer mes hontes à moi.

Alors comme il me faudrait le reste de l’année pour toutes les répertorier, mais surtout parce que là, j’ai pas vraiment le temps en fait, je vais commencer par la première. Pour le reste, on verra plus tard … (SUSPENSE)


Leçon numéro 1 : ne porte jamais de tongs à Paris (surtout quand tu dois courir)

Laisse-moi te planter le décor : Paris, été 2005. Pika et moi attendons Boudin à Saint-Lazare sous une chaleur de gueux. Nous devions passer la soirée chez moi, entre pouffes, devant la nouvelle saison de Desperate Housewives, suivie des dernières frasques des candidats de l’Ile de la Tentation.

Vaste programme donc.

Je ne travaille pas ce jour-là. Je suis en vacances. Et j’ai de la chance car, pour une fois, il fait un temps superbe. Un peu trop chaud même (à Paris, passés les 30°, c’est difficilement supportable). Je me souviens avoir enfilé un short blanc, un polo marron et mis une paire de tongs blanche, histoire d’être tranquille.

Comme je n’avais pas grand chose à foutre, je suis allée chercher Pika à son boulot. Boudin, qui elle aussi travaillait, voulait absolument qu’on l’attende à Saint-Lazare. Comme elle venait en voiture, elle ne voulait pas faire le trajet seule jusque chez moi. D’autant plus qu’elle aurait mis trois heures à venir sinon.

Oui. Parce qu’il faut savoir que Boudin n’a jamais eu le sens de l’orientation. Attention, quand je dis jamais, ça veut vraiment dire JAMAIS. Sous terre, dans l’air, dans l’eau, en voiture, à pied, à vélo. Rien n’y fait. Pour preuve, ça fait 6 ans qu’à chaque fois qu’elle vient chez moi, elle se perd. Et je n’ai pas déménagé pourtant !

Voilà donc pourquoi Pika et moi attendons Boudin, assises sous un vieil arrêt de bus qui pue de la gare Saint-Lazare, entourées du peuple et de l’infamie ! Monde cruel !

Sauf qu’aux alentours de 18h, à la gare Saint-Lazare, y’a quand même un sacré trafic : bus, voitures, piétons. C’est un bordel sans nom ! Alors forcément, quand Boudin est arrivée, on n’a pas eu d’autre choix que de courir vers sa voiture. Elle ne pouvait pas stationner et le trafic était tellement dense qu’il fallait qu’on fasse vite si on ne voulait pas finir tuées par des automobilistes en colère.

Tong + courir + précipitation + manquer un trottoir + pavés de merde sur la chaussée = GROSSE GAMELLE

Mais alors grosse gamelle comme tu n’as pas idée. C’est bien simple, j’ai embrassé un bus (il puait de la gueule en plus ce con, j’te dis pas !).

En courant vers ma dulcinée, aka QYB 92, le bout de ma tong s’est coincé dans un pavé de la rue du Havre. Là, j’ai trébuché. J’ai essayé de me rattraper, mais walou, mon corps svelte et frêle de jeune déesse romaine était complètement déstabilisé. J’ai fini la gueule collée contre le bus qui était derrière la voiture de Boudin.

Le connard de chauffeur de bus était mort de rire. A mais non, on me dit dans l’oreillette qu’en fait, toute l’assemblée était morte de rire : les passants, les gens dans leur voiture et mes copines. En gros, une centaine de personnes a assisté en direct live à une espèce de gamelle mal orchestrée dont mes Boudins me parlent encore.

Manu, si ça ne te fait rien, je reviendrais plus tard avec d’autres hontes encore plus croustillantes.

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